VMA : Vitesse Maximale Aérobie

Publié le par Krylin



La VMA, kesako ???


La VMA n’est rien d’autre qu’un baromètre à partir duquel est construit le programme d’entraînement. L’énergie nécessaire à l’organisme pour produire un effort peut se répartir en 2 catégories :

 

 

  • La filière aérobie
  • La filière anaérobie

 

La filière aérobie : Ici, l’organisme utilise l'oxygène inspiré pour alimenter les muscles et ainsi produire l’énergie demandée par l’effort.

 

La filière anaérobie : Là, la quantité d’oxygène inspiré ne suffit pas à combler la demande énergétique des muscles. L’organisme va alors puiser dans le « stock énergétique » en le brûlant (des graisses par exemple…). Le fait de brûler le « stock énergétique »  laisse apparaître un résidu comparable aux gaz d’échappement pour un moteur thermique. Ici, il s’agira de l’acide lactique. La production de cet acide a pour conséquence, lorsqu’il est en trop grande quantité, de réduire la durée de l’effort.

 

De façon générale, l’organisme fait appel à la filière anaérobie pour répondre à des efforts intenses, type sprint, qui par définition sont d’une courte durée.

 

Aussi, afin de maintenir un effort prolongé, il est nécessaire de rester dans la filière aérobie.

 

Donc pour toutes les épreuves de course à pied, il est indispensable de ne pas franchir la ligne rouge entre la filière aérobie et la filière anaérobie !

 



Bon, et la VMA dans tout çà ?


Et bien, comme précisé en haut, plus nous courons vite, plus nous utilisons d'oxygène. Cette relation est vraie jusqu'à une certaine vitesse limite. Au-delà de cette vitesse limite, l'utilisation d'oxygène ne peut plus augmenter. Cette vitesse est appelée Vitesse Maximale Aérobie (VMA). C'est-à-dire, la vitesse à laquelle on atteint le maximum de la consommation d’oxygène.

 

ATTENTION : la VMA n’est pas la plus grande vitesse à laquelle on peut courir. Bien au contraire, toute accélération au-delà de cette vitesse peut se faire, mais l’organisme aura alors recourt exclusivement à la filière anaérobie… par manque d’oxygène, on va chercher une autre source d’énergie…

 

En moyenne, la VMA peut être maintenue 6 à 7'. Pour courir plus longtemps, il faut solliciter un certain niveau de cette VMA. Il est généralement admis que pour tenir à 10km, il faut cibler 90% de sa VMA. Pour tenir un Semi Marathon, ce sera 85% de sa VMA et pour boucler un Marathon, 80% de sa VMA.

 

Exemple : J’ai une VMA de 20km/h (ce qui soit dit en passant est un très bon niveau…)

Théoriquement, sur 10km je table sur 90% de cette valeur, soit 18km/ ou 3’20/kilo => 33’20

De même sur Semi Marathon, on aura 85% : 17km/h ou 3’32 => 1h14’33

Et enfin sur Marathon, ce serait : 80% : 16kmh ou 3’45 =>2h38’14

Avouez que 2h38 sur marathon, si ce n’est pas un chrono de classe mondiale, représente quand même un sacré niveau !

 

Remarquons aussi que d’une distance à l’autre, on retranche 1km/h à son allure :

-         Allure 10km : 18km/h

-         Allure Semi Marathon : 17km/h

-         Allure Marathon : 16km/h

 

Cela tend à se vérifier quelque soit le niveau….

 

 

Source :   


Ceci est le parfait exemple de l’adage : Qui veut aller loin, ménage sa monture.

 

Bon, Ok… tous ces chiffres, c’est bien mais comment fait-on pour connaître sa VMA ?

Publié dans Entrainement

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